• pseudo@jlai.lu
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    1 year ago

    Moi, j’ai prévu le coup en tentant le bokashi. Techniquement c’est de la fermentation pas du compostage mais c’est une méthode de transformation des déchets d’intérieur qui a ses avantages : pas d’odeur, pas d’insecte ou de vers, ça se désintègre dans la terre en 3 semaines une fois la fermentation effectuée et ça marche aussi comme méthode de précompostage puisque ça accélère un compost dans lequel on le jette et que le bokashi fermenté n’attire plus les rongeurs. Il peut donc rester sans soucis dans le bac de collecte.

    Bon, après côté pratique, je ne suis toujours pas au point.

      • pseudo@jlai.lu
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        1 year ago

        Je ne me souviens plus exactement ce que j’ai suivi mais il y a pas mal de tuto YouTube là dessus.

        L’idée, c’est d’enfermer nos déchets avec des bactéries qu’on a choisi et avec le moins d’air possible. En prenant soin de ne pas prendre d’aliment déjà pourri ou moisi. On a donc, les bactéries de notre choix dans l’environnement adapté, donc elles seulement vont se développer.
        Il faut donc :

        • un seau hermétique à l’air et de quoi isoler le fond pour quand on commence avec un seau quasiment vide de déchet et rempli d’air ; un deuxième seau. Les seaux doivent permettre la collecte du jus de fermentation (double fond par exemple).
        • Des bactéries pour inoculer nos déchets de départ.
        • Des déchets pas pourri pas moisi et pour commencer pas de produits laitiers fermentés.
        • Une petite boîte de stockage intermédiaire.

        On mets des déchets au fond du seau. On rajoute des bactéries, on ferme et on attend une à trois semaine pour lancer le truc. On ouvre le seau maximum une fois par jour pour le remplir. Ça permet de ne pas introduire trop d’air. On collectera dans une petite boîte nos déchets de la journée en attendant d’ouvrir le seau. Tout les 5 centimètres de déchets, on remets des bactéries. Tous les quelques jours, on récupére le jus pour le stocker ailleurs ou on le jette.
        Quand le seau est plein, on le laisse fermenter sans l’ouvrir pendant 3 semaines, pendant ce temps on utilise le deuxième seau en recommençant la même manœuvre. Au bout des trois semaines, on enterre le contenu du seau. L’odeur a changé mais pas l’apparence. Le contenu se décomposera en 3 semaines.

        Moi, je me suis compliqué la tâche en fabriquant mon seau à bokashi moi-même. Je n’ai pas tenté de cultiver moi-même mes bactéries mais c’est possible. Le plus simple, c’est d’acheter un kit (deux seaux avec robinet et du son inoculé aux bactéries). En théorie, si on fait bien les choses, nos bactéries se développent et on peut réutiliser notre jus de bokashi pour inoculer les suivants sans racheter du son à chaque fois.