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Cake day: February 18th, 2024

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  • Je trouve que la vidéo et le discours sont très clairs. J’ai rien à ajouter, le problème systémique est très bien résumé.

    Par contre je voulais souligner à quel point je suis effarée par certains commentaires. L’énergie que certains hommes mettent ici encore une fois à dire “NotAllMen” encore et encore, je trouve ça hallucinant ! Vous arrivez quasiment à vous positionner en victime, ce qui est assez incroyable. Ça pourrait être comique si ça ne m’énervait pas autant.

    Acceptez qu’on vit dans un système patriarcal, construit par des hommes, pour des hommes, et toujours dominé par des hommes. Acceptez que n’importe quel homme, peu importe son statut social et économique, peut être un violeur, c’est ce que montre l’affaire Mazan. C’est ce que veut dire cette vidéo. Il n’y a pas de sociologie du violeur. Leur seul point commun : être un homme.

    Acceptez que lorsque vous ouvrez la bouche pour dire “oui, mais non, pas moi” vous faites encore du mansplaining. Oui vous faites partie d’un système, et rien que le fait que vous vous sentiez légitime à commenter jusqu’à la nausée sur le sujet pour prouver votre “NotAllMen” montre bien que vous êtes le système.

    Bref, avec ce genre de commentaires, vous n’êtes pas des alliés des femmes.


  • Honnêtement même à notre humble niveau je refuserai toujours la modération d’une communauté à laquelle je n’appartiens pas, par exemple féministe, LGBT ou autre.

    Je peux être un allié, donner un coup de main, mais je trouve ça important que ce soient des personnes de la communauté en question qui soient en charge.

    Pour le coup, on est d’accord. C’est bien pour ça que je dit que ça diffère du journalisme.


  • Modérer une communauté, c’est quand même très différent du journalisme…

    Je ne suis pas complétement d’accord avec l’idée qu’il faut être concerné pour parler de quelque chose. Alors bien sûr il faut entendre le parole de ceux qui sont concernés et les prendre en compte. Mais un journaliste peut produire un article de qualité sur un sujet qui ne le concerne pas dans sa vie personnelle et heureusement.












  • Disons qu’il ne faut être naïf : Une fois libéré, c’est les riches qui loueront l’utérus des pauvres

    Oui le système capitaliste c’est de la merde. Mais si les pauvres préfèrent gagner leur croûte en faisant ça plutôt que de tuer leur corps dans des jobs de merde, sous payés, épuisants physiquement bah c’est leur choix. Et beaucoup d’enfants naissent déjà par GPA, la mère porteuse vient juste d’un pays où c’est légal.

    Je n’ai jamais dit que ça devait être libéré sans aucune contrainte. Pleins de fonctionnements différents existent. Néanmoins

    Je propose plutôt un système basé sur le bénévolat. Les femmes qui veulent prêter leur utérus s’inscrivent sur une liste encadrée par l’État et on procède par tirage au sort. Les soins sont payé par la collectivité, mais la femme ne touche rien. Pas sur qu’il y ait foule

    Alors les femmes peuvent être volontaires. Je te jure y a des gens qui sont prêts à en aider d’autres. Sans compensation aucune, ça me semble extrême (sans aller dans une rémunération excessive non plus). Mais être enceinte, ce n’est pas toujours une partie de plaisir et ça peut t’empêcher de travailler.


  • Le problème avec"qu’on libère au lieu d’interdire" c’est que c’est très exactement l’argumentaire des néolibéraux

    C’est aussi celui des libertaires et des anarchistes.

    si dans KKT tu comprends que la prostitution c’est cool, heu… On a lu le même livre?

    Je crois pas avoir dit “la prostitution c’est cool”. Je pense que celles qui veulent le faire pour gagner leur vie, ça me pose pas de problème qu’elles le fassent.

    T’es obligé d’exploiter ton corps (et/ou ton esprit) dans pleins de jobs.


  • Même les féministes ont des avis différents sur la GPA et la prostitution. À titre perso, j’aimerais bien qu’on libère au lieu d’interdire. Donc laissons les femmes décider de ce qu’elles veulent faire de leur corps svp.

    Je vous invite à lire (ou relire peut-être) King Kong Theory de Virginie Despentes. Sa position est extrêmement claire, notamment sur le prostitution, et une part non négligeable des féministes la partage.