Alors le bio, pour tout ce qui est légumes / céréales, le premier point est que tu n’empoisonne pas l’agriculteur, puisqu’il n’utilise pas de produits nocifs. Aussi, tu protège les nappes phréatiques et l’utilisation raisonnée de l’eau puisqu’on ne peut pas arroser en bio. Enfin, tu consomme plus logique, des légumes de saison et non des produits de serres chauffées. Globalement l’intérêt pour la santé, si tout est bien cuit et bien lavé, est minime. C’est vraiment un acte global plutôt qu’une mesure de sauvegarde personnelle.
Pour tout ce qui est animal, la c’est la souffrance animale et les conditions d’élevage qu’on peut souligner: animaux en liberté, nourriture saine, interdiction des antibiotiques systématiques. Mais l’utilisation d’hormones de croissance ou d’autres produits ont, eux, un impact potentiel sur notre santé.
Fondamentalement, acheter et manger bio c’est avant tout un geste politique (que tout le monde ne peut pas se permettre). La France soutient plutôt bien les agriculteurs souhaitant s’établir ou se convertir, mais la résistance au changement - et des à-priori pas très malins - n’aident pas. Paradoxalement, l’agriculteur “classique” croule souvent sous les dettes, est souvent sous une pression de rentabilité telle que prendre le risque du changement est quasi impossible: il faut rembourser le poulailler de batterie, les machines à épandage etc etc. Vis-à-vis des banques et des coopératives d’acheteurs. C’est une course à la rentabilité sans fin, sur des emprunts et des investissements toujours plus lourds.
On est pas sortis de l’auberge.
EdN : faire confiance au label français, le label européen est très en-dessous question critères d’éligibilité.
Les ateliers d’artistes sont également ainsi conçus, pour permettre de travailler avec une lumière constante, sans ombre.
L’inconvénient de cette exposition au nord est la faible luminosité, d’où la nécessité de très grandes surfaces vitrées.